Le Siegburg-Helzonie se présente comme un univers original qui puise son inspiration parmi diverses civilisations. Il emprunte à l'empire austro-hongrois sa double monarchie pluriethnique. Le S-H se caractérise entre autres par la multitude de langues et de cultures qui le composent tout comme par la répression de troubles nationalistes sans oublier un monarque portant deux couronnes. En effet le Siegburg-Helzonie est en réalité né du rapprochement de sept constructions étatiques de cultures diverses.
Le Siegburg-Helzonie se rapproche politiquement de la situation des deux empires français. Basé sur une centralisation administrative poussée et un césarisme fort, le pouvoir est exercé par un Lord Protecteur autocrate : Edward Atherley, qui, après avoir relégué l'Empereur au second plan, gouverne de façon autoritaire en concentrant seul tous les pouvoirs. Il justifie cependant ses prérogatives par l'accord du peuple qui l'a désigné à ce poste et qu'il sollicite directement par le biais de nombreux plébiscites. Car le Siegburg-Helzonie est bien une République malgré un reste de monarchie et un dirigeant presque dictateur.
Outre l'Autriche-Hongrie, les fortes tendances fédéralistes, autonomistes et militaristes qui régissent la pensée politique peuvent également rappeler la Prusse. De plus, l'univers du Siegburg-Helzonie empreinte ses codes au steampunk : l'acier et le charbon constituent l'essentiel du paysage.
Le cadre social s'inspire de la société victorienne, caractérisé par un écart flagrant entre les classes montantes telles que les Lord qui exhibent à volonté leur luxe, et les classes laborieuses qui s'enfoncent dans la misère et la précarité, de plus en plus exploitées par leurs patrons.
La religion du Siegburg-Helzonie quant à elle puise ses inspirations dans les croyances de l'ancienne Egypte. Polythéisme bivalent, la Très Sainte et Très Véridique Liturgie du Panthéon Universel, autrement appelée Lumanévra, met en compétition plusieurs modes de pensées qui se complètent plus qu'ils ne s'opposent. Pour simplifier, une partie des Dieux pensent que la fin justifie toujours les moyens, alors que l'autre pense que certains moyens pervertissent la juste cause.
Le combat permanent qui divise le panthéon entre les partisans des deux premiers dieux, Luren et Néméres, est nécessaire au maintien de l'équilibre. S'il prend fin, le chaos submergera l'univers.
La Lumanévra est l'un des fondements de l'empire puisqu'il a pour ambition de réunir tous les pays de cette confession. De plus, en tant que religion d'Etat, elle est la seule autorisée. Son clergé reste très puissant malgré l'altération de la foi, il est profondément ancré dans les administrations et surveille les secteurs clefs : justice, agriculture, savoir, etc. Le clergé soutenait l'Empereur, mais il a retourné sa veste lors de la révolution afin de garder son monopole. Il est aujourd'hui l'un des meilleurs soutien du pouvoir en place grâce à une habile politique.
Une autre catégorie sociale tient une importance fondamentale dans la vie du Siegburg-Helzonie, il s'agit des Lords. Il ne s'agit pas d'une noblesse, mais d'un nouvel ordre qui apporta son soutien aux héros de la révolution, et en particulier à Edward Atherley. Ils entendent en échange diriger le pays, mais pas seulement. Au-delà des dignités d'Etat, les Lords souhaitent monopoliser la direction des grandes entreprises. C'est une catégorie montante née des bouleversements de l'histoire récente.
En effet, l'histoire récente est riche en chambardement. Dès 1750, le S-H connait les prémices d'un bouleversement économique puis, petit-à-petit, les transformations s'accélèrent : le S-H vit sa révolution industrielle. Ces transformations accroissent la masse de travail des classes laborieuses, et la précarité de l'emploi, on passe de l'artisanat à la grande industrie. A l'origine de l'augmentation du niveau de vie, la révolution industrielle creuse également les écarts entre des riches, qui exposent de plus en plus leur luxe, et des pauvres toujours plus miséreux, bouleversant ainsi les références.
Ces mutations industrielles soutenues par l'Empire entraînent à leur tour des transformations sociales sans précédent. Une classe ouvrière, très hétérogène, et une classe montante, celle des Lords, se constituent comme conséquence de l'industrialisation. Mais la machine économique dévalue le travail, le chômage sévit alors que la classe laborieuse est déjà au fond du gouffre.
La misère est le terreau du totalitarisme, les extrémistes religieux, les nationalistes, les anarchistes et de manière générale, tous ceux qui ont quelque chose à revendiquer, font de plus en plus entendre leur voix. Petit-à-petit, la population se laisse séduire, ce qui dégénère en guerre civile.
La fin de cette guerre est marquée par l'abdication de l'Empereur au profit d'une toute jeune démocratie qui décide tant bien que mal de nommer Edward Atherley à la tête de l'Etat, avec des prérogatives extraordinaires afin de redresser la situation catastrophique du pays. Cet "état de redressement" limite certaines libertés fondamentales.
En effet, le droit d'association est suspendu, tout comme les droits de grève ou de manifestation. Cet état limite aussi les prérogatives du Parlement, assemblé de tous les citoyens, qui ne peut désormais être réuni que sur demande du Lord Protecteur. Ce dernier le convoquant uniquement lors de prises de décisions majeures. Guerres, paix, plein pouvoir, etc.
Edward réussi à redresser la situation économique en profitant du savoir et du réseau des Catharodoxes qu'il protège de l'Inquisition en poussant le chapitre de Luren à implanter des missions dans leurs communautés. Il réforme aussi l'armée, effaçant toute trace des ordres de l'Empire au profit d'une armée patriote acquise à sa cause. Puis entreprend des améliorations sociales : famille et travaille sont au centre de ses réformes. Il nationalise également les secteurs clefs, charbon en particulier.
Malgré une unité historique, culturelle et religieuse, les différentes régions du Siegburg-Helzonie revendiquent leurs particularismes, de façon plus ou moins violente…
Au premier chef d'entre ces provinces, le Volkona. Cette région représente la zone d'influence des vampires du Ieltsinegrad, qui ont petit-à-petit pris totalement le contrôle de la zone, mais en devenant vassal de l'Empereur humain. Lorsque ce dernier abdiqua, les vampires se proclamèrent maîtres du Volkona, et indépendant des humains, avant de se déchirer entre clans. Les vampires vivent exclusivement au Volkona. Quelques téméraires s'aventurent en terres humaines, mais sont systématiquement pourchassés et massacrés.
La Toldanie fut la dernière région convertie à la Lumanévra mais également la dernière à intégrer l'Empire. Qui plus est, par une guerre longue et meurtrière. En conséquence, la Toldanie a toujours été animée d'un fort sentiment autonomiste. Lorsque l'Empereur abdiqua, les Toldènes portèrent au pouvoir leur Roi, James X et proclamèrent l'indépendance de leur royaume. Cependant, bien que James X s'efforce de gouverner de manière autonome et pour le bien de son peuple, il est confronté à la pauvreté de son royaume ainsi qu'à une administration corrompue par le Lord Protecteur qui garde ainsi un certain contrôle sur le Royaume de Toldanie.
Le Siegburg-Helzonie se rapproche politiquement de la situation des deux empires français. Basé sur une centralisation administrative poussée et un césarisme fort, le pouvoir est exercé par un Lord Protecteur autocrate : Edward Atherley, qui, après avoir relégué l'Empereur au second plan, gouverne de façon autoritaire en concentrant seul tous les pouvoirs. Il justifie cependant ses prérogatives par l'accord du peuple qui l'a désigné à ce poste et qu'il sollicite directement par le biais de nombreux plébiscites. Car le Siegburg-Helzonie est bien une République malgré un reste de monarchie et un dirigeant presque dictateur.
Outre l'Autriche-Hongrie, les fortes tendances fédéralistes, autonomistes et militaristes qui régissent la pensée politique peuvent également rappeler la Prusse. De plus, l'univers du Siegburg-Helzonie empreinte ses codes au steampunk : l'acier et le charbon constituent l'essentiel du paysage.
Le cadre social s'inspire de la société victorienne, caractérisé par un écart flagrant entre les classes montantes telles que les Lord qui exhibent à volonté leur luxe, et les classes laborieuses qui s'enfoncent dans la misère et la précarité, de plus en plus exploitées par leurs patrons.
La religion du Siegburg-Helzonie quant à elle puise ses inspirations dans les croyances de l'ancienne Egypte. Polythéisme bivalent, la Très Sainte et Très Véridique Liturgie du Panthéon Universel, autrement appelée Lumanévra, met en compétition plusieurs modes de pensées qui se complètent plus qu'ils ne s'opposent. Pour simplifier, une partie des Dieux pensent que la fin justifie toujours les moyens, alors que l'autre pense que certains moyens pervertissent la juste cause.
Le combat permanent qui divise le panthéon entre les partisans des deux premiers dieux, Luren et Néméres, est nécessaire au maintien de l'équilibre. S'il prend fin, le chaos submergera l'univers.
La Lumanévra est l'un des fondements de l'empire puisqu'il a pour ambition de réunir tous les pays de cette confession. De plus, en tant que religion d'Etat, elle est la seule autorisée. Son clergé reste très puissant malgré l'altération de la foi, il est profondément ancré dans les administrations et surveille les secteurs clefs : justice, agriculture, savoir, etc. Le clergé soutenait l'Empereur, mais il a retourné sa veste lors de la révolution afin de garder son monopole. Il est aujourd'hui l'un des meilleurs soutien du pouvoir en place grâce à une habile politique.
Une autre catégorie sociale tient une importance fondamentale dans la vie du Siegburg-Helzonie, il s'agit des Lords. Il ne s'agit pas d'une noblesse, mais d'un nouvel ordre qui apporta son soutien aux héros de la révolution, et en particulier à Edward Atherley. Ils entendent en échange diriger le pays, mais pas seulement. Au-delà des dignités d'Etat, les Lords souhaitent monopoliser la direction des grandes entreprises. C'est une catégorie montante née des bouleversements de l'histoire récente.
En effet, l'histoire récente est riche en chambardement. Dès 1750, le S-H connait les prémices d'un bouleversement économique puis, petit-à-petit, les transformations s'accélèrent : le S-H vit sa révolution industrielle. Ces transformations accroissent la masse de travail des classes laborieuses, et la précarité de l'emploi, on passe de l'artisanat à la grande industrie. A l'origine de l'augmentation du niveau de vie, la révolution industrielle creuse également les écarts entre des riches, qui exposent de plus en plus leur luxe, et des pauvres toujours plus miséreux, bouleversant ainsi les références.
Ces mutations industrielles soutenues par l'Empire entraînent à leur tour des transformations sociales sans précédent. Une classe ouvrière, très hétérogène, et une classe montante, celle des Lords, se constituent comme conséquence de l'industrialisation. Mais la machine économique dévalue le travail, le chômage sévit alors que la classe laborieuse est déjà au fond du gouffre.
La misère est le terreau du totalitarisme, les extrémistes religieux, les nationalistes, les anarchistes et de manière générale, tous ceux qui ont quelque chose à revendiquer, font de plus en plus entendre leur voix. Petit-à-petit, la population se laisse séduire, ce qui dégénère en guerre civile.
La fin de cette guerre est marquée par l'abdication de l'Empereur au profit d'une toute jeune démocratie qui décide tant bien que mal de nommer Edward Atherley à la tête de l'Etat, avec des prérogatives extraordinaires afin de redresser la situation catastrophique du pays. Cet "état de redressement" limite certaines libertés fondamentales.
En effet, le droit d'association est suspendu, tout comme les droits de grève ou de manifestation. Cet état limite aussi les prérogatives du Parlement, assemblé de tous les citoyens, qui ne peut désormais être réuni que sur demande du Lord Protecteur. Ce dernier le convoquant uniquement lors de prises de décisions majeures. Guerres, paix, plein pouvoir, etc.
Edward réussi à redresser la situation économique en profitant du savoir et du réseau des Catharodoxes qu'il protège de l'Inquisition en poussant le chapitre de Luren à implanter des missions dans leurs communautés. Il réforme aussi l'armée, effaçant toute trace des ordres de l'Empire au profit d'une armée patriote acquise à sa cause. Puis entreprend des améliorations sociales : famille et travaille sont au centre de ses réformes. Il nationalise également les secteurs clefs, charbon en particulier.
Malgré une unité historique, culturelle et religieuse, les différentes régions du Siegburg-Helzonie revendiquent leurs particularismes, de façon plus ou moins violente…
Au premier chef d'entre ces provinces, le Volkona. Cette région représente la zone d'influence des vampires du Ieltsinegrad, qui ont petit-à-petit pris totalement le contrôle de la zone, mais en devenant vassal de l'Empereur humain. Lorsque ce dernier abdiqua, les vampires se proclamèrent maîtres du Volkona, et indépendant des humains, avant de se déchirer entre clans. Les vampires vivent exclusivement au Volkona. Quelques téméraires s'aventurent en terres humaines, mais sont systématiquement pourchassés et massacrés.
La Toldanie fut la dernière région convertie à la Lumanévra mais également la dernière à intégrer l'Empire. Qui plus est, par une guerre longue et meurtrière. En conséquence, la Toldanie a toujours été animée d'un fort sentiment autonomiste. Lorsque l'Empereur abdiqua, les Toldènes portèrent au pouvoir leur Roi, James X et proclamèrent l'indépendance de leur royaume. Cependant, bien que James X s'efforce de gouverner de manière autonome et pour le bien de son peuple, il est confronté à la pauvreté de son royaume ainsi qu'à une administration corrompue par le Lord Protecteur qui garde ainsi un certain contrôle sur le Royaume de Toldanie.
