Le Colisée
Le Colisée est le symbole par excellence de la démesure du gouvernement actuel. C’est un lieu principalement construit pour montrer la puissance et l’égo du Dirigeant. Il expose aussi aux yeux de tous, la puissance économique du pays, et donc la rapidité avec laquelle Edward a réussi à redresser la situation.
Situé à l’entrée de la ville de Lagen, près de la frontière entre les deux villes jumelles, c’est un lieu apprécié aussi bien par le peuple que par les bourgeois.
Situé à l’entrée de la ville de Lagen, près de la frontière entre les deux villes jumelles, c’est un lieu apprécié aussi bien par le peuple que par les bourgeois.
 | Sa construction, débutée il y a 4 ans, a engendré une modification des limites de Lagen. En effet, le terrain qu’il occupe aujourd’hui appartenait à Kapen et n’était qu’un faubourg habité par des populations très pauvres. Les habitants furent expulsés de force, et le quartier totalement rasé pour pouvoir accueillir ce bijou de technologie. Ce projet grandiose fut dirigé par le célèbre architecte Silas Klisch à qui on creva aussitôt les yeux une fois les travaux terminés pour qu’il ne puisse plus jamais réaliser une œuvre d'une telle beauté. Conçu sur des plans formant des zones ovales ou rondes, c’est une bâtisse complètement démesurée. Elle est formée de trois zones distinctes. Tout d’abord on trouve l’arène au dernier étage, la zone la plus petite mais aussi la plus prisées. Son plan ovoïde permet d'offrir à chaque spectateur un point de vue sans angle mort. Là-bas, on peut assister à tous types de combats : les gladiateurs avec automails ou armures mécanisées, y affrontent des erreurs de la nature, ou bien encore des animaux exotiques et dangereux. L’arène centrale peut être aménagée selon les besoins et le type de combat. Les gradins sont organisés en étages et en tribunes selon le niveau social, les bourgeois en haut, les pauvres en bas. |
Sur la partie droite, on trouve le circuit composé de longues routes entrelacées entourées des tribunes rappelant la forme d’un stade. C’est la partie la plus grande du Colisée et aussi celle qui génère le plus d’argent. Les concurrents sont souvent sponsorisés lorsqu’ils sont remarqués. Les courses organisées sont le plus souvent à base de voitures mais il arrive que l’on trouve toutes sortes de véhicules à vapeur modifiés. Enfin sur la partie gauche, on a le grand stade permettant essentiellement les rencontres de types purement sportives. Souvent au cours de l’année, il s’y déroule également des expositions en tout genre allant des œuvres d’art à des meetings permettant l’apologie du chef d’état. C'est également ici que sont organisés les remises de diplômes du Lycée populaire et les soirées caritatives à l'initiative du gouvernement. Le Colisée génère beaucoup d’argent grâce à ses paris, la plupart étant reversés à l’état, voire au chef du gouvernement plus directement. On peut cependant noter la présence de trafics parallèles, avec des paris beaucoup plus importants, sources de revenu pour la pègre. |  |
Mais le Colisée est également un mémorial dédicacé en l'honneur de la révolution populaire qui mena à l'abdication de l'empereur. Autour de l'extérieur du hall est une grande frise en mosaïque, dépeint les combats des volontaire contre l'armée impériale. Mais également les combats politiques qui opposèrent au Parlement partisans et opposant de la monarchie.
Au-dessus de la frise se trouve une inscription qui combine fait historiques et citations d'acteurs de la révolution. Notamment la phrase qu'aurait prononcé Edward Atherley lorsque les étudiants avançaient face à une cavalerie prête à charger "si j'avance, suivez-moi, si je bas en retraite, tuez-moi, si je meurs, vengez-moi".
C'est une statue représentant Edward Atherley qui trône sur la colonne devant l'entrée Nord. A ses pieds siègent les allégories de la paix, de la justice, de la prospérité.
Le Colisée est également un outil politique.
Le spectacle occupe le peuple, il canalise les passions des habitants, dépouillés de leur illusion d'exercice du pouvoir, dépouillés de leurs idéaux fédéralistes. Il renforce la fidélité des masses populaires envers leur dirigent : lors des jeux qu'il préside, le Lord Protecteur communiait avec le public dans les émotions nées du spectacle.
Le Colisée mérite d'être vu car il symbolise l'immanence du pouvoir par le peuple. La tribune gouvernementale est ouverte sur le peuple et située en son cœur, comme si elle était créé par le rassemblement et le soutient des spectateurs. Le Lord Protecteur n'a pas de tribune pour lui seul, pas plus qu'il n'a de spectacle pour lui seul. Ces concitoyens ont à leur tour le droit de le regarder ; ils auront le droit de voir non la loge du Lord, mais le Protecteur en personne mêlé au public, assis au milieu du peuple.
Les jeux sont l'occasion pour le chef d'état de s'adresser à la foule par-dessus la raison politique, à travers la voie des hérauts.
Au-dessus de la frise se trouve une inscription qui combine fait historiques et citations d'acteurs de la révolution. Notamment la phrase qu'aurait prononcé Edward Atherley lorsque les étudiants avançaient face à une cavalerie prête à charger "si j'avance, suivez-moi, si je bas en retraite, tuez-moi, si je meurs, vengez-moi".
C'est une statue représentant Edward Atherley qui trône sur la colonne devant l'entrée Nord. A ses pieds siègent les allégories de la paix, de la justice, de la prospérité.
Le Colisée est également un outil politique.
Le spectacle occupe le peuple, il canalise les passions des habitants, dépouillés de leur illusion d'exercice du pouvoir, dépouillés de leurs idéaux fédéralistes. Il renforce la fidélité des masses populaires envers leur dirigent : lors des jeux qu'il préside, le Lord Protecteur communiait avec le public dans les émotions nées du spectacle.
Le Colisée mérite d'être vu car il symbolise l'immanence du pouvoir par le peuple. La tribune gouvernementale est ouverte sur le peuple et située en son cœur, comme si elle était créé par le rassemblement et le soutient des spectateurs. Le Lord Protecteur n'a pas de tribune pour lui seul, pas plus qu'il n'a de spectacle pour lui seul. Ces concitoyens ont à leur tour le droit de le regarder ; ils auront le droit de voir non la loge du Lord, mais le Protecteur en personne mêlé au public, assis au milieu du peuple.
Les jeux sont l'occasion pour le chef d'état de s'adresser à la foule par-dessus la raison politique, à travers la voie des hérauts.
