Edward Atherley
"despote tout puissant"
| Âge : 31 ans
Race : Humain
Surnom : Restaurateur du Culte et de la Paix, Père de le Patrie, Excellence, Monsieur le chef d'Etat, Lord Protecteur et tout autre titre jugé assez lèche botte pour échapper au peloton d'exécution.
Statut : chef de l'Etat : Lors Protecteur de l'empire du Siegburg-Helzonie
Origine : Spiegel
Lieu de résidence : bureau du Palais gouvernemental
Caractère
En publique, Edward est ambitieux, jovial et charmant. Il arbore en permanence un sourire chaleureux et engageant. Il se rend disponible et proche de tous ceux qu'il croise, du petit fils d'ouvrier au grand dignitaire d'état. Cette bonhommie apparente, associée à ses talents d'orateur font sa force.
Mais il ne s'agit jamais que d'un masque dont il se part afin de mieux séduire les foules. Dans la vie privée, il paranoïaque et anxieux, dépressif et colérique, obsédé par le moindre détail, pas sa survie, pas son image et sa carrière. Ces tares le rongent et l'éloignent de l'affection de gens qui l'entourent.
C'est un bourreau de travail, il se sent investit d'une mission clair et fort complexe : redonner au S-H sa grandeur d'antan, et il ne s'arrêtera que lorsque il aura rendu son dernier souffle. |
Histoire
Enfant de condition modeste, il se découvre très jeune un talent pour convaincre. Il étudie très tôt l'économie et la géopolitique, puis lorsqu'il entre au collège impérial, son intérêt se tourne vers la politique. C'est alors que les contestations naissent un peu partout dans l'Empire.
Les étudiants, en mal de nouveauté et d'évolution social, se joignent petit-à-petit à la lutte. Edward monte alors un club d'étudiants qui se réunissent régulièrement et discutent des alternatives possibles. Edward fascine. Alors que ses adversaires ont besoin de préparer leur débat à l'avance, son talent pour l'improvisation suffit à faire forte impression. De plus son aura de chef captive, il s'impose rapidement de lui-même comme le leader des révoltes étudiante.
Le club se transforme bientôt en véritable mouvement de contestation, avec Edward à se tête. Pendant ce temps, les fédéralistes mènent la fronde partout ailleurs dans le pays. Le jeune leader étudiant est intégré au sein du comité central de la capitale, lorsqu'il organise des universités populaires, des marches pacifistes de banquets et des pétitions qui rencontrent un franc succès.
Il utilise alors son don pour galvaniser les foules à l'encontre de l'Empereur, mais démontrant également son habileté à organiser malgré la panique, le manque de fiabilité des informations et l'évolution permanente de la situation, une économie et une administration à l'embryon d'état fédéral qui est déjà en train de naitre.
Lorsque tous les comités se réunissent afin de décider de la suite des événements, deux camps se déchirent. Le premier penche pour qu'émane de chaque comité régional, un comité général qui gouvernerait de façon collégiale le pays, craignant de perdre les acquis de la révolution si un seul homme dirige. Le second quant à lui, prône le gouvernement par un homme unique. La situation, en particulier économique est tendue, et ils craignent qu'un gouvernement collégial ne réussisse pas à prendre de décision, ce qui serait catastrophique.
Edward est de ceux-là. Il soutient sa thèse par l'exemple qu'ils sont tous en train de vivre : le comité central se déchire pour le mode de direction de l'état, ses membres défendent d'abord leur intérêts personnels et non ceux du peuple, alors comment serait-il possible de gouverner tout l'Empire de la même manière ? Et les faits lui donnent raison, le comité central en vient à se disputer pour des broutilles concernant l'organisation des régions, l'approvisionnement des provinces éloignées …
Il fait habillement fait germer l'idée d'un mandat de 5ans confié à un homme fort pour redresser la situation, s'estimant bien sûr le plus à même de remplir cette mission. Puis il se fâche avec tous le comité centrale qu'il juge antipatriotique puisque trop obnubilé par ses propres intérêts pour prendre une décision par et pour le peuple.
Et en effet, les fédéralistes du comité central se seraient bien vues conserver le pouvoir, et le départ du seul homme à qui cette idée déplaisait, n'arrange pas les choses. Le comité débat mollement de la suite, mais dans les faits, c'est toujours lui qui administre l'Etat fédéral. Cependant, le peuple ne tarde pas à se réveiller, et craignant la fin du fédéralisme, le comité central se résout à accepter la proposition la moins pire : celle d'Edward, qu'ils soumettent par référendum à la population qui vote massivement pour.
Le comité central s'incline et rappel l'homme qui leur parait le moins à même de tourner dictateur : Edward Atherley, qu'ils font élire Lord protecteur par l'ensemble des comités, avec un mandat impératif de 5ans.
Edward commence par restructurer l'armée. Il supprime toute discrimination, référence à l'Empereur et à l'ancien temps. Il crée la Garde Républicaine et l'AAV pour rattraper le retard technologique de l'armée. Met en place le projet d'aérodrome militaire, et développe les centres technologiques.
Puis il nationaliste les centres de productions qui appartenaient aux nobles et les revend à des bourgeois sous formes de biens d'Etat. Il assure ainsi une relance de l'économie tout en garantissant la loyauté des bourgeois qui n'ont plus intérêt à voir l'Empire revenir sous peine d'être spoiler. Il a le flaire pour nommer de bons directeurs aux entreprises qui rester d'Etat. Il encadre aussi les Cathodoxes qui assurent des échanges prospères avec l'extérieur. Il en fait le recensement, et pousse les Guides du Chapitre de Luren à les protéger de l'Inquisition.
Il s'occupe ensuite de la Lumanévra. Pour commencer, il affiche une transparence certaine à l'égard des Chapitres qui le surveille, même s'il ne s'agit que d'une transparence de façade, l'effet rechercher est atteint : les relations s'apaisent entre le pouvoir spirituel et le gouvernement. Edward prend le temps d'écouter et de prendre en compte les remarques de chacun même si cela l'insupporte en réalité. Il opère ensuite un rapprochement avec le Haut-Liturge, qui devient comme son premier conseillé et son directeur de conduite personnel. Même si dans les faits il regrette amèrement cette perte de temps, une fois encore le but est atteint.
Un scandale politico-financier fait alors surface. Lors qu'Edward avait quitté le comité central, celui-ci aurait accepté de nombreux potes de vin en échange de postes biens placés ou de privilège. Ce scandale fini d'entaché la réputation des membres, déjà bien entaché par les débats précédents. Ils démissionnent tous, avant d'être conspués par la population. On en entendra jamais plus parler.
Pendant ces 5ans, Edward a tout mis en œuvre afin de remettre sur pied le Siegburg-Helzonie. Il a redonné une économie à ce pays déchiré par la guerre civile, dont il a stabilisé la situation politique. Mais il a aussi tout fait afin d'assurer la continuité de son … règne personnel ? Despotat ? Mandat ?
ButAccomplir la mission pour laquelle on l'a placé à la tête de l'état : reconstruire le pays, éradiquer la pauvreté et donner à tous les moyens de décider de leur destinée. En somme, redorer le blason du S-H et en faire une nation puissante et rayonnante à travers tout l'univers, même si pour cela il doit conserver le pouvoir le plus longtemps possible. Exaucer le rêve de l'Empire Lumanévrien.