Les institutions du Siegburg-Helzonie

Le Siegburg-Helzonie a hérité d'une administration importante qui permet son bon fonctionnement, malgré la paperasse qui s'entasse sur le bureau des grands personnages de cette nation. La politique du pays se décide dans quatre pôles principaux : le Parlement où le peuple peut s'exprimer et prendre des décisions. Le Palais gouvernemental où le Lord Protecteur, entouré par ses plus proches conseillers, décide des grands travaux à mener. L'Amirauté qui gère la marine nationale, qu'elle soit commerciale ou armée, mais également le commerce et les douanes. La Commandature, qui remplit une mission de service public, avec l'entretien des moyens de communications par exemple, et la direction des Légions de la République.

A la suite de la révolution, une partie des institutions ne furent pas déléguées. Par exemple la gestion de la diplomatie, des ambassades, des visas. Mais aussi la garde du palais, du chef de l'état et une partie des gardes mobiles. Tout cela ainsi que les affaires internes sont aujourd'hui entre les mains du chef de l'Etat. A moins qu'il ne décide de déléguer certaines tâches. Le Palais gouvernemental abrite également le siège de l'AAV. Le plus grand rôle de ce palais reste la présidence, qui décide des lignes de conduite de l'exécutif et des crédits accordés à chaque départements.

Ouvert à tous les citoyens du S-H, même si une bonne partie de la population n'est pas inscrite, devant faire elle-même les démarches pour passer de résident à citoyen, il œuvre tant qu'il n'y a pas d'empereur. Il a droit de regard sur le gouvernement même s'il ne possède pas de droit de veto sur leurs actes. Il doit approuver les décisions majeures comme le précise les lois fondamentales. Il est dirigé par un président nommé par le chef de l'état et le chanoine général aux édits. Il se charge également du vote des lois, sur proposition du gouvernement. Le parlement peut aussi faire office de cours de justice.

Situé à Treffelburg, elle est dirigée par un Commandeur nommé par le chef de l'état.
Cette administration, similaire à un ministère de la guerre, contrôle les Légions de la république, les forteresses, les casernes et les prisons, ainsi que les postes frontières. Tout cela afin de protéger le pays d'éventuelles agressions extérieures.

Mais elle est aussi responsable de la sûreté intérieure via le bon état des ponts et chaussés, des chemins de fer, et des lignes de transmissions, ainsi que de la distribution des courriers. Elle contrôle également les centres d'armement. Elle est aussi en charge d'assurer l'approvisionnement en vivre dans toutes les villes de l'empire.

Située à Holtezeau, sorte de ministère de la marine du commerce et de l'industrie, elle regroupe les institutions de plusieurs ministères, aussi bien civiles que militaires, mais son fonctionnement reste très martial.

Administration militaire puissante, elle est en charge de la flotte militaire, des expéditions maritimes, qu'elles soient militaires, économiques ou scientifiques. Les capitaineries des différents ports dépendent d'elle.

Elle joue aussi un rôle commercial majeur. En effet, elle est aussi responsable des douanes et de la gestion du commerce maritime, mais également routier, fluvial et ferroviaire. C'est aussi elle qui délivre les licences d'exploitation des fonds de commerces. Elle possède et dirige également de nombreuses industries telles des chantiers navals, fonderies de cannons, corderies, scieries et autres ateliers.

Relais de l'Amirauté, toute ville côtière ou fluviale en est pourvue. Son rôle est multiple, mais ses missions concernent principalement les douanes et droit de passage, mais aussi la sécurité des cours d'eau.

Les Intendances sont les administrations dirigeant les Provinces. L'Intendant, nommé par le régent, se charge des affaires courantes de sa province et de faire appliquer les lois. Ils sont complètement subordonnés au pouvoir central. Ils contrôlent la milice, et peuvent juger les délits trop peu importants pour nécessiter une décision du parlement.

L'intendant ne règne pas seul sur sa province, mais doit composer avec l'Amirauté en matière d'infrastructures et d'équipement, tout comme il doit composer avec la Chancellerie en matière de sécurité, de milice et de gestion des fonds.

Les intendants sont alors nommés par l'Empereur et son le véritable relais du pouvoir exécutif centrale dans les provinces. Ils doivent toujours respecter les modalités de l'Amirauté, mais en ce qui concerne la milice, c'est avec l'Empereur qu'il faut parlementer puisque c'est lui et non plus l'Intendant qui en dispose.

Les Intendances restent fidèles à l'Empereur alors que les régions fédéralistes sont dirigées par des comités de provinces, qui s'établissent en assemblées primaires chargées d'adopter les lois locales, de juger les délits, de mener une politique exécutive correspondant à la ligne de conduite du mouvement. Lorsque l'empire fut renversé, un comité central émanant des comités locaux assurait la coordination entre tous, tout en assurant les fonctions de l'administration fédérale.

Le mandat impératif confié au Lord Protecteur prévoyait une hypercentralisation de l'ensemble des responsabilités, en particulier exécutives, en la seule personne du Lord Protecteur. Aussi les Intendances devinrent un relais sans pouvoir, entre les provinces et l'administration centrale. Dirigées par un Censeur, son rôle est d'informer et de conseiller le chef de l'Etat sur la situation locale.