Bureau de Nikola, Département de la sécurité territorial

La jeune secrétaire avec qui il avait passé la soirée la veille venais d'entrée, une pile de dossier dans les mains, au vue de sa coiffure trop vite préparé, le rouge à lèvre de couleur sombre et sa robe mal boutonnée elle avait été appelé en renfort en début de mâtinée.
Nikola non plus n'était pas des plus présentable, il avait remis sa chemise mal repassée et sa cravate taché.
Sophia, elle devait s’appeler comme ça, posa la pile sur son bureau tout en lui adressant un petit clin d’œil, il n'avait guère la tête à ça, le téléphone avait retentit trois heures avant son réveil et il devait organisée la sécurité au tour du Colisée, les différents message des communes et régions, réglé le problème de la pègre, les rondes de nuits pendant toute la durée des festivités et enfin, pas des moindres organisé la défense aérienne du Lord Protecteur, ainsi qu'un scénario de replis en cas d'attaque.
Elle venait de déposer une feuille avec marqué "19h" et un baiser pourpre en guise de signature.


-Sortez maintenant, je n'ai guère le temps de jouer la nourrice,

Le ton avait été rude et elle avait du mal le prendre, surtout après la soirée plus intime de la veille, tant pis il avait d'autre chose à faire, elle sortit en émettant un "Hmm.." comme pour désapprouver.
Enfin seul, il prit le temps de classer par ordre d'importance l'ensemble des taches à effectuer, premièrement les messages, il seraient envoyer aux différentes institutions rapidement, la pègre était prévenus par le message mais une liaison direct était prévue, un petit appel suffirait.

-...................."Bip"
-Oui allo, c'est Niko, faudrait que tu prévienne la pègre qu'on ne veut pas d'incidents pour les festivités, les petits échanges passent encore mais on ne veut rien de voyant, vous connaissez les règles, si y à pas de problèmes vous n'aurez pas de problèmes, bon je te tient au courant pour la suite...

Dossier classé, le reste du boulot prendrait plus de temps ...

Nikola avait passé plus de 4heures dans son bureau à tester tout éventuelle attaque sur le Lord, les mesures s'étalait sur une dizaine de feuilles, classés en type de surveillance, de la surveillance du ciel avec une dizaine de zeppelin vérifiés trois fois avant décollage avec membres de l'AAV et un haut gradé minimum à leurs bord, Vanship d'urgences aux sorties de secours en cas d'évacuations, gardes du corps dans la foule et fouilles aux entrée du Colisée, présences de soldats du feu en cas d'incendie criminel ou accidentel tout devait être parfait, seul son supérieur avait été prévenus de l'ensemble des mesures, chaque acteurs ne connaissaient que leur propre devoirs.

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La préfecture, cela faisait quelques mois que je n'avait pas mis les pieds dans ce bâtiment, toujours aussi droit, solennel, reflétant l’ensemble des décisions prise en son sein, à l'entrée je déposais mes deux armes à feu, ainsi que mon couteau coincé dans ma ceinture, la routine obligatoire pour qui souhaitait se déplacer dans ce bâtiment, seul les haut gradés avait le droit à leur arme de service.
Je me dirigeais vers le bureau de Nikola, puis entra.
La salle était composé d'un simple bureau de bois, d'un ensembles de médailles accroché au mur -toujours aussi fier- et d'une gigantesque table basse empli de tout type de feuilles, textes, images, dessins, assis à coté, un homme d'une trentaine d'année, les cheveux noir combinait différentes feuilles découpée qui représentait les différents niveaux du colisée.

-Hey Niko' ?

Il releva ses yeux vert vers moi.

-Einz, Qu'est ce que tu fait la ?, il avait cette manie de m'appeler par mon nom.

-C'est Anor, pour toi mon ami, sinon tu m'a l'air bien occupé dit moi ... enfin bref, la raison de ma visite c'est les différents blocus et sécurités pour le jubilé, ça bloque les affaire tu comprend, nous faudrait une zone vide assez large, pas de garde, pas de visiteur, pas vue, pas pris ...

-Tu te fout de moi ? t'as pas entendu mon appel de ce matin, t'était encore dans les bras de Nemeres ? On a des ordres simple, pas de gros traffic...

-Encore à suivre les ordres ... Tu sais déjà que la pègre à différends avantages liés aux taxes que prélève l'état et tu fait toujours le gars choqué par ces affaires ... et j'imagine qu'un certain pourcentage ne changera rien ?

-Laisse tomber, c'est pas notre amitié qui me fera oublié les ordres.

Ce gars était trop con, trop fier et trop buté, je n’obtiendrais rien ici.

-Ok, plus qu'a traiter directement avec ton supérieur ...

Je quittais la salle en claquant violemment la porte, en face son supérieur, Heinrich Holtz, gros monsieur dans les quarante ans et flic corrompu me fixa lourdement

-Toi la, fout pas le bordel ou t'aura à faire à moi.

-Excusez moi, mais disons que votre collègue -il se mis à rire- m'a mis quelque peu hors de moi en refusant une proposition alléchante.

Son expression changea rapidement, passant du mépris vulgaire à un besoin d'en savoir plus.

-Voyons si nous pouvons traiter entre gentleman dans ce cas la.

Il me fit entrer dans son bureau, vaste salle composé d'une longue et large banquette dorée, et de multiples cadres représentant des véhicules de course, au centre derrière son mince bureau trônait un énorme portrait du Lord.

-Voyons ce que je peut faire pour vous.

-Alors voila, disons qu'en échange d'un certain pourcentage les forces de l'ordre libère totalement un espace vide afin que la pègre puisse continuer ces affaires.

-Et j'imagine que ce pourcentage est élevé ? Si je vous dit 25% ?

-Tout cela dépend uniquement de la taille et du lieu de la zone que vous nous offrez ...

Il s'approcha d'un des seul élément présent sur son bureau, une carte complète de Lagen.

-Dans le quartier Nord, la zone est en reconstruction, c'est à proximité du centre et à l'écart des visites.

-La zone est plutôt insalubre et dangereuse, de plus avec le Jubilé elle sera prise d’assaut par les badins.

-Je vous ferme la zone pour toute la durée du jubilé, pour les badins un peu de frayeurs et il partiront ...

-Bon, je vois avec mes supérieurs, et je vous recontacte, vous aurez une partie du paiement au début du jubilé, pour l'instant voila.

Je détachais la bourse fournie par la guilde, et la posais délicatement à coté de la carte.

-Bon notre échange s’arrête donc la ...

-Ce fut un plaisir, il se jeta sur la bourse et vérifia chaque pièce tandis que je quittais la salle

Je quittais le bâtiment, la Goupil serais contente, 25% était peu payer, surtout avec la hausse de la demande, et puis sans chiffre il serait facile de réduire drastiquement l'argent qu'il recevrait ...
présent je devait constituer mon équipe, il fallait retourner à l'hôtel