Le soleil tombait sur les champs d'Ervo, la ville verger du pays profitait des rayons de l'été pour cultiver ses richesses sucrées.
Les paysans rentraient des champs exténués par les récoltes que leurs dos supportaient tant bien que mal. Demain ils les vendront au marché de la place centrale, ça sera toujours ça de pris pour nourrir leurs familles se disaient ils. Il est vrai que leurs salaires de misère ne permettaient pas de grands luxes; un kilo de patates par ci afin de lester l'estomac, du café par là pour tenir la journée et quelques feuilles de tabac pour s'évader un peu, penser à autres choses, s'éloigner de ces souffrances quotidiennes.
Pour eux, peu importe que ce soit l'empereur, le Lord protecteur ou un gouvernement soit disant "démocratique" à la direction du pays, ça ne changera pas grands chose à leur condition. Seule la capitale et les grandes villes peuvent sentir le changement; ... et encore rien que de parler de la capitale c'était abstrait pour eux.
Eux, ils rentraient, à pied, encore, comme tous les soirs, quand soudain un de ces paysans aux pieds noirs s'écria dans la pénombre naissante:
"Un vamp .... un vampi.... un vampire !"
Les porteurs l'accompagnant un peu devant se retournèrent, comme heurtés par la violence des mots, leur compagnon était à terre, basculé en arrière par le poids de sa nasse. Devant lui une silhouette humaine, encapuchonnée, dont seules les mains d'une extrême blancheur dépassées.
Les paysans prirent peur, certains laissèrent leurs cargaisons sur place et fuirent aussi vite que possible. D'autres, paralysaient par la peur, ne savaient que faire, aider ou non leur compagnon, fuir ... tant idées se mélangeaient, c'était la confusion.
Le vampire se lança alors sur la gorge du paysan tout en le saisissant par la taille et s'enfuit dans les champs de blés encore haut.
Un son strident venait de retentir, l'alerte venait d’être donnée par l'un des ouvriers,... un vampire à Ervo ... voilà une chose bien étrange.
Les paysans rentraient des champs exténués par les récoltes que leurs dos supportaient tant bien que mal. Demain ils les vendront au marché de la place centrale, ça sera toujours ça de pris pour nourrir leurs familles se disaient ils. Il est vrai que leurs salaires de misère ne permettaient pas de grands luxes; un kilo de patates par ci afin de lester l'estomac, du café par là pour tenir la journée et quelques feuilles de tabac pour s'évader un peu, penser à autres choses, s'éloigner de ces souffrances quotidiennes.
Pour eux, peu importe que ce soit l'empereur, le Lord protecteur ou un gouvernement soit disant "démocratique" à la direction du pays, ça ne changera pas grands chose à leur condition. Seule la capitale et les grandes villes peuvent sentir le changement; ... et encore rien que de parler de la capitale c'était abstrait pour eux.
Eux, ils rentraient, à pied, encore, comme tous les soirs, quand soudain un de ces paysans aux pieds noirs s'écria dans la pénombre naissante:
"Un vamp .... un vampi.... un vampire !"
Les porteurs l'accompagnant un peu devant se retournèrent, comme heurtés par la violence des mots, leur compagnon était à terre, basculé en arrière par le poids de sa nasse. Devant lui une silhouette humaine, encapuchonnée, dont seules les mains d'une extrême blancheur dépassées.
Les paysans prirent peur, certains laissèrent leurs cargaisons sur place et fuirent aussi vite que possible. D'autres, paralysaient par la peur, ne savaient que faire, aider ou non leur compagnon, fuir ... tant idées se mélangeaient, c'était la confusion.
Le vampire se lança alors sur la gorge du paysan tout en le saisissant par la taille et s'enfuit dans les champs de blés encore haut.
Un son strident venait de retentir, l'alerte venait d’être donnée par l'un des ouvriers,... un vampire à Ervo ... voilà une chose bien étrange.