Dans les profondeurs

L'air était humide, moisie, de toute évidence elle se trouvait profondément dans les égouts;
Apres l'assassina de Cooper l'ensemble des voleurs avait suivis le meneur, ils s'étaient vite retrouvés dans les égouts, un lieu sombre et humide, pourtant après quelque minutes de marches on avait demandé aux nouvels recrue de porter un bandeau sur les yeux, cela devait faire quelque dizaine de minutes et plus le temps passais plus l'odeur lui était insupportable, enfin on les fit arrêter et on leur enleva les bandeaux, devant eux une large porte ronde s'ouvrait, épaisse d'une quinzaine de centimètre.

Devant eux un lieu différent, lumineux, propre et, bien que l'humidité restait présente on s'y sentait au sec après les kilomètres traversés dans la crasse.
Le lieu semblais relativement calme, quelques gens traversait les couloirs certains portant l'uniforme de la guilde d'autre des tenues militaire et d'autres habillés normalement.

On dirigea les nouvels recrues dans les couloirs vers une salle sombre, certain semblait douter de leurs décision alors que d'autre acceptait sereinement de ce laisser guider, arrivé au fond un rire perça, la salle n'avait rien de dangereuse, il ne s'agissait rien d'autre qu'une salle de douche, on demanda aux voleurs de se laver afin d'enlever toute trace du sang et des égouts avant un événement important.

Apres s’être nettoyés on apporta des vêtement propres et neufs aux recrue et on les amena devant ce qui semblait des chefs du groupement, Anor l'avait prévenue un baptême du feu leurs serait demandés pour prouver leur volonté, elle ne pouvait plus reculer.

Il lui avait toujours dit "un jour tu devras couper le fil de la vie" et la au milieu de tout ces voleurs elle n'avait plus le choix, à présent c'était vivre ou mourir.
Elle récupère l'une des la lame courbe caché dans sa botte ainsi que le pistolet dans son holster d'épaule, autour d'elle les voleurs avait fait la même chose, de toute évidence la voix ne lui servirait à rien et puis pour dire quoi "rend toi tu vivra" aucun doute que la haut il n'hésiterais pas à tirer sur les plus faible.

Le temps de s'éloigner de ceux qui semblait les plus violent et dangereux que trois voleurs était à terre, des renardeaux de par leur age et équipement de toute évidence, deux autre avait préféré le suicide, rapide et sans souffrance.
Agile elle n'avait pas encore utilisé de munition et donné que quelque coups bien placé et non mortel pour stopper des attaquant, pourtant l'arène était rouge et la moitié du groupe de départ était au sol.
Un autre coup, au niveau du coude pour désarmé un adversaire qui l'attaquait de dos puis une douleur, fulgurante, le bruit d'une balle qui part, raté le pistolet tombe, du sang le long des doigts, elle était atteinte dans le bras gauche.

Il ne reste plus que cinq voleurs debout, elle comprise.
Une alliance qui finit avec un coup dans le dos, plus que quatre, une balle dans la poitrine puis achevé avec une lame sous le cou, trois, elle évite un coup puis plonge sa dague dans la poitrine de l'agresseur, il tombe au sol enlève la lame, se relève, trop tard un tir lui traverse la tête, deux.
L'homme devant elle semble blessé, une balle à l'épaule droite, une jambe en sang, son poignet droit retourné, mais il s'avance vers elle, un couteaux de chasse en main ... elle n'est guère mieux bloqué au sol, bras gauche HS, jambe droite cassé un couteaux de lancer en poche, puis une détonation du sang plein les yeux, la tête lourde, le gout du sang, les sens qui se réveille, poussé d’adrénaline, la voleuse qui l'a sauvée est à coté d'elle, une plaie noire de sang au ventre, un mot sort de sa bouche, elle ne l'entend pas, elle aurait put la tuée elle, mais elle à décidée qu'elle vivrait.
Un, elle est seule, plantée au milieu des cadavres, seule perdue au milieu des égouts, elle à gagnée, elle pleurs, elle est vivante ...

On l'a traina dans une vaste chambre, elle ne semblait pas réagir à ces diverses blessure, seul les larmes coulaient de sa joue, on l'allongea sur un lit la déshabilla et nettoya méticuleusement ces blessures, enfin alors que ces blessures semblaient saines les différents médecins sortirent de la salle, la laissant la allongée.
Une dizaine de minutes passèrent, bien qu'elle n'ai besoin de dormir, elle restait la, les yeux fermés, à réfléchir, réfléchir à ses actes, réfléchir à son but, réfléchir à tout, à rien, elle avait tuée, indirectement, mais elle l'avait fait ...
On toqua à la porte, elle s'habilla rapidement des vêtement laissé à ces cotés, l'uniforme de la guilde fait sur mesure, ces lames se trouvaient déjà dans la doublure, d'autres dans ces bottes à coté, son pistolet, nettoyé de toute trace du massacre et rechargé.
Enfin la porte s'ouvrit, un homme revêtant la tenue de la guilde entra.

-Vous êtes réveillés ? il semblais ignorer l'impossibilité des vampires de dormir.
Elle essuya ces dernière larmes.
-Je vais mieux si c'est ce que vouliez dire ... pourtant quelque chose dans sa voix trahissait un certain malaise, mais l'homme ne sembla pas le remarquer, ou n'en fit rien.
-Bien, je suis la pour vous ramener à l’Hôtel, et vous faire part des prochains évènements, si vous voulez bien me suivre.

Ils firent le chemin en sens inverse, contrairement à l'aller le sol lui semblait moins dangereux et le trajet plus mémorisable, même si la crasse et l'odeur restait omniprésente.
Arrivés en bout de tunnel l'homme lui expliqua qu'une attaque aurait lieu dans trois jours, d'ici la elle devait restée discrète et attendre qu'on l'a contacte, après cela il lui ouvrit le chemin vers la sortie et disparu au détour d'un passage.

L’hôtel semblait relativement calme, quelque gens la croisèrent sans réagir et déjà elle sortait, il fallait retourner à l'appartement et expliquer tout ce qui s'était passé en bas.
De plus ses yeux commençais arborait une teinte violette, signe d'un besoin de sang qui ne pouvait aller qu'en grandissant.